Les différents types de sushi

Le sushi est sans aucun doute l’aliment le plus représentatif du japon, au côté notamment des ramens ou des tempuras. Nombreux sont ceux qui pensent que le sushi désigne uniquement la combinaison d’un sashimi et d’une boule de riz vinaigré. Rien n’est plus faux. On retrouve en effet de très nombreuses variations du sushi, au japon, comme en occident. On fait le point sur les différents types de sushis.

Le maki-sushi

Le maki-sushi est l’un des sushis les plus courants aujourd’hui. Signifiant littéralement « sushi en rouleau » en japonais et se retrouvant le plus souvent sous l’appellation de « maki ». Le maki-sushi se présente sous la forme d’un rouleau de riz farci de divers aliments enroulés autour d’une algue nori séchée.

Il s’agit aujourd’hui d’un des sushis les plus populaires en occident. Parmi les farces les plus populaires, on retrouve notamment les poissons et les fruits de mer, tels que la crevette, le saumon et le thon, ainsi que diverses crudités telles que l’avocat, le concombre ou encore le radis.

Le maki-sushi se déguste traditionnellement trempé dans une sauce soja assaisonnée de pâte Wasabi.

Le sashimi

Le sashimi est un mets nippon qui relève du grand art gastronomique japonais. Il s’agit de tranches de poisson cru. Sa préparation demande un grand savoir-faire vis-à-vis notamment de sa découpe et de sa présentation. D’ailleurs, le terme sashimi signifie littéralement « corps taillé ».

Le thon, le thon rouge, le saumon, la langouste ou encore la daurade et la limande sont aujourd’hui les aliments les plus couramment utilisés pour la préparation de sashimis.

Ils peuvent être consommés nature ou accompagnés de sauce soja et éventuellement de pâte Wasabi.

Le nigri-sushis

Le nigiri-sushi est le second type de sushi le plus courant en France. Il donne d’ailleurs son nom à tous les autres types de sushi. En effet, on lui donne couramment le nom simplifié de sushi.

C’est aussi l’un des sushis les plus simples : il est constitué d’une boule de riz vinaigré, dont la forme est donnée grâce à la pomme de la main du cuisinier, recouverte d’un aliment, le plus souvent un poisson cru. À noter que l’omelette et la viande bovine sont également utilisées pour la confection de nigiri-sushis.

Le nigiri-sushi se déguste accompagné de sauce soja. À noter que la tradition veut que la sauce soja doit enrober le poisson et ne doit pas imbiber le riz du sushi.

L’uramaki ou California Rolls

L’uramaki est une préparation culinaire d’inspiration nippone qui a vu le jour en Californie dans les années 1950. À ce titre, on retrouve également cette préparation sous le nom de « California Rolls ».

Il se rapproche visuellement du maki-sushi. En effet, il s’agit également d’un sushi « en rouleau ». Cependant, l’uramaki se différencie du maki-sushi par sa préparation. En effet, le riz se situe à l’extérieur, tandis que l’algue nori se trouve entre le riz et la farce.

Le plus souvent, l’uramaki est composé de saumon et d’avocat. Certains toppings, tels que des graines de sésame ou des œufs de poissons, peuvent être disposés sur le sushi ainsi préparé.

Le temaki-sushi

Le temaki-sushi est un type de sushi qui prend la forme d’un cône d’algue nori. Du riz et divers ingrédients sont alors enfermés dans le cône. Il s’agit aujourd’hui du sushi le moins courant, aussi bien en occident qu’au Japon.

Il est courant d’utiliser des fruits de mer et des poissons cuits ou fumé pour la préparation du temaki-sushi, ce qui en fait une préparation bien différente des autres types de sushi qui utilisent principalement des produits crus.

À noter que le temaki-sushi est généralement plus imposant que les autres types de sushi. De ce fait, il est généralement coupé au couteau par le cuisinier afin d’être consommé à l’aide de baguettes.

D’autres types de sushis existent

Il existe des centaines de variations de sushi dans l’archipel nippon. En réalité, les sushis auxquels nous avons accès en France ou ailleurs ne représentent qu’une infime partie des types de sushis existants aujourd’hui.

On retrouve par exemple le gunkan-maki, qui prend la forme d’une boule de riz entouré de feuille de nori sur lequel on dépose différents ingrédients, tels que des œufs de poisson, du crabe ou du poulpe.

On retrouve également le futomaki qui s’avère être un maki-sushi dont le diamètre est plus important, de l’ordre de cinq à six centimètres (contre trois à quatre centimètres pour un maki traditionnel).

Le chirashi est également considéré comme un sushi même s’il a pris le nom de « bowl » au cours de ces dernières années. Il s’agit en effet d’un bol dans lequel sont disposés de nombreux sushis.

Finalement, l’oshi-sushi est considéré comme l’ancêtre des sushis que l’on connaît aujourd’hui. Il s’agit d’une préparation composée de deux couches de riz entre lesquelles on y trouve une garniture, tel que du poisson, des crudités ou de l’omelette.