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Le saké japonais – Faut-il le boire chaud ou froid ?

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En japonais, saké signifie alcool. Pourtant, lorsqu’on parle de saké japonais, cela fait référence au nihonshu ou au wushu. Il s’agit donc là d’un alcool à base de riz fermenté, dilué dans de l’eau. Le saké est un emblème de la culture gastronomique japonaise.

Cet alcool clair à l’aspect transparent se déguste en apéritif ou en accompagnement lors d’un repas. Il a la réputation d’être assez facile à assimiler et donc d’être moins enclin à donner mal à la tête le lendemain car il contient moins d’impuretés liées à la fermentation alcoolique que d’autres types d’alcool. Chaque saké possède un goût unique.

Les variétés de saké japonais

Le saké non dilué dans l’eau possède un degré d’alcool de 20 environ. Mais, le saké dilué, celui qui est majoritairement consommé, possède un degré d’alcool plus faible, aux alentours de 15. Les amateurs de saké savent que celui-ci se consomme aussi bien chaud que froid (entre 5° et 55 ° environ). Cela va dépendre de la variété de saké et de la saison pendant laquelle on le consomme.

Les sakés froids

Il n’existe aucune règle absolue sur la température idéale de consommation du saké. Pourtant, il y a bel et bien une nomenclature des températures de service du saké, comprise entre 0 et 55 degrés. Parmi les sakés qui se dégustent froid, on peut citer par exemple le Mizorezake, qui se consomme traditionnellement avec une température de 0°. Ou encore, le Yukihie ou le Hanahie qui se dégustent respectivement à des températures de 5 et 10 °. D’une manière générale, les sakés froids se boivent plus facilement et majoritairement pendant les saisons chaudes. Il existe également une vision du saké selon laquelle, lorsqu’un saké est jugé mauvais, il vaut mieux le déguster froid car le froid et la fraîcheur annihilent la sensibilité.

Les sakés chauds

La température maximale pour consommer un saké est de 55 °. On peut prendre comme exemple le Tobikirikan, qui se déguste, lui, excessivement chaud. Le Atsukan (saké chaud) ou le Jokan (haute chaleur), doivent être chauffés entre 45 et 50 °. Il faut savoir que, traditionnellement, le saké se boit chaud car, chauffer cet alcool permet de l’arrondir en bouche, de lui donner de l’ampleur et de lui faire gagner du corps. Chaud, le saké n’en est donc que plus gourmand. Un saké chaud présente aussi l’avantage de réchauffer le corps pendant les hivers rudes.

Comment chauffer le saké japonais ?

La première condition pour réchauffer correctement un saké est de posséder un récipient adapté qui puisse être chauffé. Il faut verser le saké dans ce récipient puis remplir une casserole d’eau, à la même hauteur que le saké dans le récipient. L’eau doit ensuite être chauffée jusqu’à devenir frémissante. Une fois le feu coupé, il convient de placer le récipient contenant le saké dans la casserole d’eau chaude en surveillant la température avec un thermomètre. Lorsque le saké atteint la bonne température, il est nécessaire de retirer la casserole du feu. Et voilà, le saké est prêt à être dégusté chaud. Quoi qu’il arrive, il ne faut jamais réchauffer la bouteille de saké directement mais seulement l’alcool contenu dans la bouteille. Enfin, il est nécessaire de bien contrôler la température car une température trop élevée provoque l’évaporation d’une partie de l’alcool. Le saké devient alors très sec et sans équilibre.


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